Le
centre historique de Liège, c'est la place Saint-Lambert.
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:Vue
personnelle (2008) prise au téléobjectif depuis
le dernier étage de la Cité administrative.
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L'emplacement de la place Saint-Lambert,
à l'origine, constitue un site verdoyant que traverse
une rivière appelée la Légia, laquelle se jette dans la
Meuse qui décrit alors divers méandres capricieux. Des
fouilles archéologiques y attestent l'existence d'un
site préhistorique, puis d'une villa romaine, et enfin
d'un hameau à l'époque franque, au tout début du Moyen
Âge (voir cette page consacrée à
l'histoire de Liège).
Cliquez
ICI
pour découvrir, en popup,
davantage de renseignements sur les fouilles
archéologiques effectuées depuis un siècle dans
le sous-sol de la place Saint-Lambert.
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C'est dans ce hameau, au
cours d'une mission d'évangélisation dans son
diocèse,
que l'évêque Lambert, du diocèse de
Tongres-Maastricht, est assassiné en septembre
705 par les hommes de main d'un seigneur rival.
Le martyre de saint
Lambert représenté sur un panneau
peint du XVe siècle
Son successeur, l'évêque
Hubert, fait édifier un sanctuaire sur le lieu du
drame, pour y recevoir les reliques du martyr. Le
site devient un lieu de pélerinage, et la bourgade
se développe si rapidement qu'en 720, le siège du
diocèse y est transféré : la ville de Liège est
née.
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À la fin du Xe siècle,
l'évêque Notger reçoit de tels pouvoirs
temporels de l'empereur germanique Otton II que
Liège devient la capitale d'une principauté
épiscopale qui va perdurer jusqu'à la fin du
XVIIIe.
Un proverbe exprime l'importance
du rôle que ce personnage a joué dans le
développement de la ville : « Liège, tu dois
Notger au Christ et le reste à Notger ».
Notger, moine originaire de
la Souabe germanique et apparenté à
l’archevêque de Cologne.
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Notger fait bâtir un palais
épiscopal et une cathédrale à l'emplacement de
l'actuelle place Saint-Lambert. C'est lui aussi
qui entoure la cité de remparts.
Dédiée à Saint-Lambert,
l'église est consacrée en 1015. Une crypte
recueille les reliques du martyr.
Maquette de la
cathédrale romane de l'époque notgérienne,
réalisée par Gustave Rubl-Hauzeur (1856-1929)
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La
reconstitution ci-dessus présente les
bâtiments du culte, mais aussi le cloître où séjourne la
communauté des chanoines qui assistent l'évêque dans
l'administration du diocèse.
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Dans la nuit du
28 au 29 avril 1185, un incendie se déclare dans
l'une des maisons accolées au cloître. Il se
propage rapidement et dévaste le coeur
historique de la cité, détruisant une grande
partie du complexe religieux et endommageant
même le palais.
Place Saint-Lambert,
sur le mur à droite de l'Archéoforum,
figure une ligne du temps résumant les grandes
périodes de la
cathédrale.
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On
commence immédiatement à reconstruire la cathédrale, dans
le style gothique du temps. En 1189, l'avancement des
travaux est suffisant pour que l'archevêque de Cologne se
déplace pour venir consacrer l'édifice. En 1197, les
reliques de saint Lambert, mises à l'abri lors de
l'incendie, réintègrent les lieux. Mais désormais, le
chantier va s'éterniser par manque d'argent. Des
processions sont organisées dans tout le diocèse pour
récolter des fonds, et le pape Innocent IV, au XIIIe
siècle, accorde même des indulgences à tous ceux qui
contribuent au financement des travaux !
En
1391, commence l'édification (à l'emplacement de l'actuel
espace Tivoli) d'une tour de 134 mètres, dont le clocher
culmine à la même altitude que la colline de
Sainte-Walburge. Un veilleur, chaque nuit, s'en sert comme
poste d'observation pour repérer le moindre départ de feu.
Au
XVe siècle, la cathédrale apparaît comme une splendeur de
l'art gothique, comparable en dimensions à Notre-Dame de
Paris. En 1468, elle échappera à l'incendie de la ville
ordonné par le duc de Bourgogne Charles le Téméraire.
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Le site de l'actuelle place
Saint-Lambert au XVIe siècle.
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En 1979 (André DRÈZE,
100 vues aériennes d'une ville millénaire).
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Voici une représentation de la cathédrale et du
palais épiscopal à la fin du XVIIIe siècle :
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Le palais des
princes-évêques et la cathédrale Saint-Lambert
(gravure de 1734).
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Le même endroit en
2005.
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La cathédrale au
XVIIIe siècle, vue du palais
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Le même perspective
en 2007.
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La
gravure ci-dessus à gauche nous montre la place du Vieux
Marché, qui séparait autrefois le palais et la
cathédrale. Cette esplanade complétait la place du
Marché dans sa vocation marchande, la plupart des
immeubles servant au commerce. Au Moyen Âge, c'est là
aussi qu'avaient lieu les tournois, les concours de tirs
à l'arc, les duels judiciaires, les spectacles
d'acrobates ou ménestrels...
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Les multiples péripéties de la
révolution liégeoise (1789-1794) aboutissent à la fin de
la principauté de Liège et à son incorporation, en 1795, à
la république française.
La destruction de la cathédrale
Saint-Lambert débute dès 1794, les révolutionnaires voyant
en elle le
« repaire du tyran mitré », le symbole de la puissance
abusive de l'Ancien Régime.
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Ruines de
la cathédrale Saint-Lambert (aquarelle de 1815).
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Echafaudage entoilé
(2000-2001) censé représenter le choeur de
l'ancienne cathédrale.
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Cliquez
ICI
pour découvrir, en popup,
quelques photos prises depuis le sommet de cet
échaufaudage commémoratif).
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Les pylones
métalliques implantés place Saint-Lambert
symbolisent les colonnes
intérieures de l'ancienne cathédrale.
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Sur ce tableau
représentant Napoléon Bonaparte premier consul (
Ingres, 1804), on aperçoit les coteaux de la
citadelle et une partie de la cathédrale
Saint-Lambert (en réalité, déjà en ruines à
cette époque).
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Cette inscription « LOIX
PUBLIEES DANS LE DEPARTEMENT DE L'OURTE », sur
la façade du palais des princes-évêques,
rappelle l'appartenance de Liège à la France
de 1795 à 1815.
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Le plan ci-dessous a été dressé en 1794 sous le Régime
français ; il représente les alentours des ruines de la
cathédrale. Les emplacements chiffrés sont actuellement
le palais de justice (1), la place Saint-Lambert (2),
l'espace Tivoli (3), les grands magasins (Fnac, galeries
Saint-Lambert...)(4), la place de la République
française (5) et l'îlot Saint-Michel (6) :
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Photo de 1970 :
l'étroite rue Sainte-Ursule (trait rouge) sépare
la façade droite du palais d'un pâté
d'immeubles.
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Photo de 2008 : la
rue Sainte-Ursule, pourtant toujours signalée
sur les cartes routières, fait partie de
l'espace vide Tivoli.
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Du
XIe au début du XIXe siècle, la place n'a donc pas existé
réellement, puisque cet endroit a été occupé par diverses
cathédrales successivement détruites, reconstruites et
agrandies.
Sous le Régime français, l'espace
encombré de ruines porte un moment le nom de place
Napoléon le Grand. Il est déblayé en 1827, sous le Régime
hollandais, et les autorités officialisent le nom de place
Saint-Lambert, déjà utilisé par la population.
SÉRIE 1 : le
palais des princes-évêques.
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Depuis
que Liège est devenue au VIIIe siècle le siège d'un
diocèse, il est logique qu'une résidence épicopale ait
existé sur le site de l'actuelle place Saint-Lambert, près
de l'endroit où a été assassiné l'évêque martyr à
l'origine de la fondation de la ville. On parle déjà d'un
palais sous le règne de l'évêque Hartgar (840-855), mais
on ignore tout de l'aspect que devait présenter cette
construction, détruite vraisemblablement par les Normands
en 881.
L'évêque
Éracle (959-971) se rappelle que c'est la Meuse, au siècle
précédent, qui a amené les envahisseurs normands. Cette
Meuse dont les crues, régulièrement, inondent les îlots de
la cité. Les hauteurs du « publicus mons » (la « montagne
publique », aujourd'hui le « Publémont »), colline
occidentale de la ville, lui paraissent un site « abrupt
et rassurant ». C'est là qu'il rêve d'installer son palais
et une cathédrale dédiée à saint Lambert.
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Le rêve d'Éracle tel
qu'imaginé dans la bande dessinée
« Pays de Liège, vie d’une Église »
(DUSART/VINK, ISCP-CDD, Lg 1984).
L'église dont Éracle
ordonne la construction sur le Publémont, en
965, ne deviendra pas la cathédrale de Liège,
mais la basilique Saint-Martin.
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Notger
(972-1008), contrairement à son prédécesseur, veut faire
battre le coeur de la cité dans la vallée, à l'emplacement
de l'actuelle place Saint-Lambert. Il y fait construire
une cathédrale (cf. plus haut)
et un palais digne de son rang de prince-évêque, à la fois
forteresse, résidence et siège administratif. Le bâtiment
est probablement construit en colombage, sur un niveau de
pierre.
Ce
palais notgérien, considérablement agrandi sous le règne
de Henri de Leez, subit d'importants dommages lors de
l'incendie qui ravage la cathédrale et ses alentours en
1185. La restauration des lieux se prolonge jusqu'à
l'époque de Hugues de Pierrepont (1200-1229). L'ensemble
comporte trois cours, la première flanquée de tours.
L'occupation
bourguignonne de 1467 à 1477, puis la guerre civile qui
déchire la cité de 1482 à 1492 (à la suite de l'assassinat
du prince-évêque Louis de Bourbon par Guillaume de la
Marck, le « sanglier des Ardennes »), ont fortement
détérioré la résidence épiscopale, qui tombe véritablement
en ruines. Comble de malheur, un incendie éclate en
novembre 1505.
C'est le prince-évêque
Erard de la Marck (1505-1538) qui entame la
reconstruction du palais, chantier qui va durer de
1526 à 1536. Le plan rappelle un peu celui du
château de Romorantin dessiné par Léonard de Vinci
pour François 1er (dessin ci-contre), et
l'influence italienne est incontestable.
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L'œuvre
d’Erard de la Marck est poursuivie par ses successeurs. En
1615, le
chroniqueur tournaisien Philippe de Hurges, grand voyageur
de passage à Liège, n'hésitera pas écrire que « la
nouvelle demeure est plus accomplye que n'est le Louvre et
que ne sont les Tuileries » !
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Le palais des
princes-évêques en 1649.
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Au
XVIIe siècle pourtant, exemple donné par Ernest de Bavière
dès la fin de son règne (1581-1612), les princes-évêques
délaissent de plus en plus le siège épiscopal en faveur de
leurs résidences allemandes, et le bâtiment, ainsi que ses
cours et jardins, « livrés à l'abandon, présentent un
aspect triste et lamentable».
Le
XVIe siècle est aussi marqué par l'opposition entre les
Chiroux, partisans du renforcement du pouvoir princier, et
les Grignoux, partisans de libertés communales accrues. À
plusieurs reprises, les affrontements entre ces deux clans
proquent des mises à sac à l'intérieur du palais épicopal.
En
mars 1734, un violent incendie ravage la façade sud du
palais et des habitations qui lui sont contiguës. Le
prince-évêque Georges-Louis de Berghes, soucieux de rendre
sa grandeur au pays de Liège, confie la restauration du
bâtiment à l'architecte bruxellois Jean-André Anneessens.
La façade de style Louis
XIV-Régence, imaginée par Anneessens, est
toujours celle que présente le palais du côté de
la place Saint-Lambert.
Ce sont les armoiries
du prince-évêque Georges-Louis de Berghes qui
surmontent l'entrée de la première cour du
palais.
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À la suite de la révolution liégeoise et de l'intégration
de la principauté de Liège à la France, le palais subit
pillages et dégradations. Il subsiste néanmoins
(contrairement à la cathédrale Saint-Lambert), et les
Régimes français puis hollandais le réquisitionnent pour
abriter leur administration.
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Ce tableau peint en 1878
par Charles Soubre (musée de l'Art wallon
Liège) montre l'avocat liégeois Charles Rogier
et les volontaires qui se joignent à lui, dans
le cadre de la Révolution belge de 1830, pour
aller combattre à Bruxelles contre les
Hollandais. La scène se déroule dans la cour
du palais des princes-évêques, pour insister
sur l'origine de ces patriotes.
Après
1830, la Belgique devenue indépendante, le
bâtiment est affecté aux services de la justice.
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La façade méridionale
du palais de justice vers 1830, vers 1870, puis
en 2003 :
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La photographie
ci-contre (vers 1870) a été prise sur
plaque de verre et tirée sur papier
albuminé. Elle m'a été fournie par
Monsieur Robert Thonnard.
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La première cour du
palais dans les années 1830, siège d'un marché
quotidien.
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Le même endroit en
2006, avec un parking réservé aux instances
officielles.
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Les marchands de
draps
en 1833.
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Les préparatifs des fêtes de
Wallonie en septembre 2003.
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Les 60 colonnes de la
première cour, remontant au XVIe siècle, sont
ornées de décors exubérants, tous différents !
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Ces colonnes ont
nécessité d'importantes réparations dans la
seconde moitié du XXème siècle. Des fragments
originaux non réutilisés se retrouvent dans ces
reconstitutions qui ornent la cour intérieure du
domaine militaire Saint-Laurent.
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De 1849 à 1853 , une nouvelle
aile est ajoutée au palais, dans un style
s'inspirant de l'ensemble, pour y loger les
bureaux du gouvernement provincial. Il s'agit de
la façade occidentale que l'on découvre en
descendant de Saint-Martin et du Cadran. Elle
est l'oeuvre de l'architecte Jean-Charles
Delsaux.
De nombreuses sculptures, de
1879 à 1884, rehausseront la décoration de cette
nouvelle façade.
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Au tout début du XXe
siècle.
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En février 2007.
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SÉRIE 2 : la place
Saint-Lambert en direction du palais.
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Carte affranchie en
1930, mais datant des années 1920.
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En 2007 depuis la
verrière des galeries Saint-Lambert.
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À la charnière des
années 1950 et 60.
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En 2007.
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À
la fin des années 1960, la mode en matière
d'urbanisme est de détruire, pour remplacer par du moderne
et privilégier la circulation automobile. Des quartiers
entiers sont défigurés, et la place Saint-Lambert
n'échappe à cette frénésie.
Dès
le milieu des années 1970, la place et ses environs sont
saccagés, les bulldozers et pelleteuses se lançant à
l'assaut de divers endroits chers aux Liégeois. Puis les
désaccords politiques et les projets successifs, les
problèmes financiers, les mécontentements populaires, vont
entraîner, pendant près de trois décennies, ce qu'on a
surnommé « la saga du trou béant » de la place
Saint-Lambert.
Au milieu des années
1970.
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En 1982.
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Cette photo aérienne
de 1979 (André DRÈZE, 100 vues aériennes d'une
ville millénaire) montre suffisamment l'ampleur
du ravage.
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Cliquez
ICI
pour découvrir, en popup,
des photos de la place Saint-Lambert et de ses
environs en 1970, avant que ne commencent les
irrémédiables destructions.
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SÉRIE 3 : du côté
de l'ancien théâtre du Gymnase.
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Sur la carte postale
ci-contre, du début du XXe siècle, le cercle
entoure le théâtre du Gymnase, qui a marqué la vue
culturelle liégeoise de 1868 à 1975.
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Au
milieu des années 1970.
Sur cette carte du
debut des années 1930, les passants sont
fascinés par le charmeur de pigeons !
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Fin juillet 2008.
C'est le ministre Michel Daerden qui attire
l'attention en participant à une émission TV
dans la cadre du « Beau vélo de Ravel ».
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Dans les années 1950.
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En 2007.
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Dans les années 1960
et 1970.
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Le
théâtre du Gymnase et ses alentours ne survivront pas aux
démolitions de la fin des années 1970.
Le théâtre du Gymnase
vit ses derniers moments dès 1975.
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Le chancre urbain en
2004.
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Octobre 2006.
Commencé en septembre 2005, le chantier de
l'extension du palais de justice progresse
considérablement. Consultez les rubriques « Gare du Palais »
et « Pierreuse » pour
davantage de renseignements à ce sujet.
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En mars 2007.
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En août 2008.
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SÉRIE 4 : la place
du côté de l'ancien Grand Bazar.
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C'est
en 1884 qu'Auguste Thiriard (parfois écrit Thiriart)
acquiert le bâtiment de la banque Dubois de Mélotte de
Noirdans. Il réaménage les lieux, faisant notamment
construire, sur l'avant-cour, une façade métallique vitrée
à l'étage et surmontée d'un fronton qui porte ses
initiales. En 1885, il y ouvre un grand magasin, et comme
on y vend de tout, il l'appelle le « Grand Bazar ».
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La banque Dubois
avant 1884.
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La façade métallique
dès 1885.
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En 1895.
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Au milieu des années
1970.
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Le grand Bazar vers
1900.
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Les galeries
commerciales Saint-Lambert lors de
l'inauguration en septembre 2004.
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En 1900, vu le succès
croissant, le commerce s'agrandit dans l'immeuble
situé à sa gauche, hôtel particulier conçu en 1853
par l'architecte Jean-Pierre Cluysenaer, qui s'est
inspirée du palais des Procuraties de Venise.
En 1904, alors qu'on se
prépare pour l'Exposition
universelle de 1905, la façade
métallique, ainsi que la bâtisse à sa droite, sont
démolies et reconstruites par l'architecte Arthur
Snyers dans le style néo-Renaissance vénitien de
l'ensemble.
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Le Grand Bazar
agrandi dans la première décennie du XXe siècle.
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La façade, classée
depuis 1985, a été restaurée en 2003-2004, le
bâtiment comprenant des magasins au
rez-de-chaussée et des lofts dans les étages.
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Le
Grand Bazar s'étend encore en 1950, du côté de la rue
Gérardrie, mais cette fois, c'est le modernisme qui
prévaut.
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Le Grand Bazar dans
les années 1930.
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Le Grand Bazar en
1950.
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Le Grand Bazar du
temps de sa plendeur dans les années 1950-60.
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2003 : seule la
façade classée subsiste pendant les
transformations du bâtiment et la construction
des galeries Saint-Lambert.
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Cliquez
ICI
pour ouvrir, en popup,
une galerie de photos concernant la construction
des galeries Saint-Lambert.
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Au tout début du XXe
siècle.
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Dans les années 1930.
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Dans les années 1950.
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Pendant les
rénovations de 2004.
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À la fin des années
1950.
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Le piétonnier en
2006.
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Le mythique Grand
Bazar a fermé ses portes en juin 1977 ; son
enseigne a été démontée deux ans plus tard.
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SÉRIE 5 : la place
vue du square Notger.
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De
la fin du XIXe siècle au milieu des années 1970, un petit
parc nommé le square Notger (du nom de premier
prince-évêque à la fin du XXe siècle) a agrémenté les
abords de la gare du palais et de la façade occidentale du
palais (gouvernement provincial). Cet écrin de verdure n'a
pas survécu au plan de réaménagement qui a modifié la
place Saint-Lambert et ses alentours à la fin du XXe
siècle.
Découvrez davantage de
renseignements concernant cet endroit en
consultant la page consacrée à la gare du
Palais.
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Carte postale du
début du XXème siècle : le square Notger (1), la
gare du Palais (2) et le palais provincial (3).
À l'arrière-plan : la colline de Pierreuse et
les coteaux de la Citadelle.
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Photo de 2008,
pendant les travaux d'extension des services de
la justice. On aperçoit encore une partie de la
façade historique du palais, mais le site de
Pierreuse est masqué par les immeubles modernes
!
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À
côté du square Notger, un large escalier (les degrés
Saint-Pierre) permettait aux piétons, en provenance du
Publémont (Mont Saint-Martin), de descendre place
Saint-Lambert.
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Les degrés
Saint-Pierre peu de temps avant leur disparition
à la fin des années 1970.
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Le même endroit en
2007.
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La place
Saint-Lambert vue des degrés Saint-Pierre au
tout début du XXe siècle.
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Au milieu des années
1970.
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Au tout début du XXe
siècle.
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Au début des années
1980.
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Au début du XXe
siècle.
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En 2003 ( avec le
chapiteau de l'exposition Simenon sur l'espace
Tivoli ).
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