|   | 
       
          
             
              |   Le 
                  tissu urbain situé entre le palais de justice et le faubourg 
                  Sainte-Marguerite a subi des bouleversements considérables 
                  à la fin du XIXe siècle. Le plan ci-dessous représente 
                  la configuration des lieux en 1827, à la veille de l'indépendance 
                  de la Belgique ; consultez-le quand il est fait référence 
                  dans les explications à des rues aujourd'hui disparues :  | 
             
             
               | 
             
             
                
                  1 
                    : la place Saint-Lambert /   2 : la rue Pierreuse /   3 : 
                    les degrés Saint-Pierre /   4 : la rue 
                    Saint-Pierre /   5 : la rue Neuve /   6 : la 
                    rue des Ravets /   7 : la rue Salamandre 
                    /   8 : la rue Fond Saint-Servais /   9 : la 
                    rue Table de Pierre /   10 : la rue Devant 
                    Sainte-Croix /   11 : la rue Saint-Hubert 
                    /   12 : le mont Saint-Martin /   13 : la 
                    rue Saint-Séverin /   14 : la rue 
                    Fond de l'Empereur /   15 : la rue Agimont. 
                  A 
                    :  le palais de justice /   B : la Cour 
                    d'appel /   C : les anciennes écuries 
                    du palais devenues une caserne /   D : l'église 
                    Saint-Clément désaffectée /   E : l'ancienne 
                    collégiale Saint-Pierre en cours de démolition 
                    /   F : l'église Saint-Servais 
                    /   G : la collégiale Saint-Croix 
                    /   H : l'ancien couvent des Bons Enfants 
                    (devenu le siège de l'administration provinciale) / 
                      I : l'ancien couvent des Filles de Sainte-Claire. 
                  Le 
                    rectangle rouge délimite approximativement l'espace 
                    occupé de nos jours par les places des Bons Enfants 
                    et du Cadran ; l'ovale préfigure l'emplacement 
                    de l'actuelle gare du Palais. 
                  | 
             
           
          
          
          SÉRIE 
            1 : le chemin de fer de ceinture. 
          La 
            seconde moitié du XIXe siècle connaît l'essor 
            des chemins de fer. En 1865, on ouvre une ligne pour relier Liers 
            à Vivegnis, tronçon qui permet de recevoir des convois 
            en provenance des Pays-Bas, via Hasselt et Tongres. Voilà la 
            lisière nord-est de Liège, industrielle, desservie par 
            le rail ; on décide alors de la relier aux Guillemins 
            (où une gare existe depuis 1842) par une voie ferrée 
            de ceinture. 
          Cette 
            jonction  
            Vivegnis-Guillemins entraîne le percement de plusieurs tunnels, 
            sous la colline de Pierreuse 
            et sous le Publémont. Ce chantier d'envergure, de la première 
            adjudication à l'inauguration de la ligne, va durer de 1869 
            à 1877. 
          
          
             
              |   Le 
                  première de ces deux vues date d'avant 1870 ; la seconde, 
                  de 1900. L'aménagement du chemin de fer de ceinture a 
                  profondément modifié les alentours du palais de 
                  justice  
                
  | 
             
           
          
          
             
              |   | 
                | 
               | 
             
             
               
                 
                  Ces 
                    immeubles formaient l'angle de la rue des Ravets (1) et de 
                    la rue Salamandre (2). Ils ont été démolis 
                    lors du chantier de la voie ferrée de ceinture. Le 
                    muret longeait la rue Table de Pierre, rebaptisée rue 
                    de Bruxelles en 1877. 
                     
                     
                  | 
                | 
               
                  En 
                    février 2007, pendant la construction des annexes du 
                    palais de justice. 
                    
                  | 
             
             
              |   | 
                | 
               | 
             
             
              |   Le 
                  percement du tunnel sous Pierreuse en 1873.  | 
                | 
              Une 
                  foule de curieux vers 1900.  | 
             
           
          
          
             
              |   | 
             
             
                
                  En 
                    juillet 2008. La tête du tunnel n'est plus apparente. 
                  | 
             
             
              |   | 
             
             
              |   Retour 
                  au chantier de la fin du XIXe siècle, avec cette vue 
                  du Fond Saint-Servais éventré.  | 
             
           
          
          
             
               | 
                | 
               
                  Ci-contre, 
                    le chantier vu depuis la rue Pierreuse :  
                  1 : 
                    l'église Sainte-Croix. 
                    2 : la basilique Saint-Martin. 
                    3 : l'église Saint-Servais. 
                    4 : la future tranchée du chemin 
                    de fer. 
                  | 
             
           
          
             
                
 | 
             
             
                | 
                | 
                | 
             
             
              |  
                 Le 
                  même endroit en 1982 et 2008.  | 
             
           
          
          
          SÉRIE 
            2 : la première gare du Palais.  
          Les 
            Guillemins sont loin du centre-ville. Dès 1847, les autorités 
            songent à établir une gare au cœur même de la 
            cité, mais il faut attendre 1871 pour que le conseil communal 
            décide 
            de la faire construire près du palais des princes-évêques, 
            dans le cadre des travaux relatifs au chantier du chemin de fer de 
            ceinture.  
          La 
            première gare, dès 1877, est une modeste construction 
            de briques, bois et bitume : 
            
          
          
             
              |   La 
                  première gare du Palais et ses annexes à la fin 
                  du XIXe siècle.  | 
                | 
              Le 
                  même endroit en juin 2004.   | 
             
           
          
          
          
             
              |   Le 
                  tunnel à la fin du XIXe siècle.  | 
                | 
              En 
                  septembre 2003.   | 
             
           
          
          
          
             
              |   Un 
                  train à vapeur sortant du tunnel sous Pierreuse, vers 
                  1900.   | 
                | 
              Le 
                  même endroit en mai 2006, avec une locomotive Diesel.  | 
             
           
          
          
          
             
              |   Du 
                  côté des quais en 1904.  | 
                | 
              En 
                  octobre 2003.   | 
             
           
          
          
             
              |   | 
             
             
              |   En 
                  mars 2008, pendant les travaux d'extension du palais de justice.  | 
             
           
           
           
           
          SÉRIE 
            3  : la gare de 1905. 
          À 
            l'aube du XXe siècle, la gare du Palais est jugée indigne 
            d'une ville qui se prépare à accueillir de nombreux 
            visiteurs à l'occasion de l'Exposition universelle prévue pour 1905.  
          La 
            construction intiale est remplacée par un bâtiment néogothique, 
            en harmonie avec l'aile du palais qui abrite le gouvernement provincial. 
          
          
             
              |   Sur 
                  cette carte postale « Belle Époque », 
                  le bras de la dame s'appuie sur une vue du tunnel sous Pierreuse 
                  avant 1905.  | 
                | 
              Le 
                  même endroit après 1905, avec la gare construite 
                  à l'occasion de l'Exposition universelle.  | 
             
           
          
          
          
             
              |   La 
                  gare du Palais en 1905, due à l'architecte Edmond Jamar.  | 
                | 
              L'hôtel 
                  provincial à la même époque.   | 
             
           
          
          
             
              |   | 
             
             
              Le 
                  même endroit en 2001. La gare inaugurée en 1905 
                  se trouvait là où circulent les camionnettes jaune 
                  et orange.  | 
             
           
          
          
          
          
          
          
             
              |   | 
                | 
               | 
             
             
              |   Une 
                  carte colorisée de la gare du Palais, avec cachet postal 
                  de 1909.  | 
                | 
              L'entrée 
                  de la gare souterraine au début des années 1980.  | 
             
           
          
          
          
             
              |   Les 
                  quais de la gare au début 
                  du XXe siècle.  | 
                | 
              Fin 
                  2003.   | 
             
           
          
          
          
             
              |   Au 
                  début du XXe siècle.  | 
                | 
              En 
                  août 2008.  | 
             
           
          
          
          
             
              |   La 
                  gare du Palais dans les années 1960.  | 
                | 
              En 
                  avril 2013.   | 
             
           
          
          
          
             
              |    
                Le 
                  site de la gare du Palais vu de la place Saint-Lambert : un 
                  bâtiment néogothique en 1960 et des installations 
                  souterraines en 2008.  | 
             
           
          
          
          
             
              |   L'intérieur 
                  de la gare néogothique dans les années 1950.  | 
                | 
              L'intérieur 
                  de la gare souterraine 
                  en 2008.  | 
             
           
          
          
          
             
              |   En 
                  1976.  | 
                | 
              33 
                  ans plus tard.  | 
             
           
          
          
          
             
              |   Sur 
                  le quai de gare en mai 1976. Dans le fond, on distingue les 
                  buildings du Cadran.  | 
                | 
              En 
                  1978. Les buildings du cadran ont été démolis.  | 
             
           
          
          Dans 
          le cadre de la folie destructrice qui sévit à l'époque, 
          la gare du Palais néogothique 
          disparaîtra dès 1979. 
          
          
          
             
              |   Milieu 
                  des années 1970 : la gare du Palais de 1905 va bientôt 
                  disparaître.  | 
                | 
              2006 
                  : la gare est « enterrée » depuis plus de 
                  vingt ans, et le site un interminable chantier.  | 
             
           
          
          
          
             
              |   Mars 
                  2008 : les travaux d'aménagement des extensions du palais 
                  de justice progressent rapidement, mais les nouvelles constructions 
                  masquent désormais Pierreuse 
                  et ses coteaux.  | 
             
           
          
          
          SÉRIE 
            4 : la gare actuelle. 
          Depuis 
            le tout début des années 1980, la gare est donc souterraine, 
            avec une partie des quais à ciel ouvert. 
          
             
              |   | 
                | 
               | 
             
             
              |   Les 
                  travaux d'aménagement de la gare souterraine en 1979.  | 
                | 
              Le 
                  même endroit en 2008.  | 
             
           
          Rapidement, 
            la gare et ses accès, vu leur situation sous le niveau de la 
            voirie, souffrent de gros problèmes de vandalisme et d'insécurité. 
          
             
              |   | 
                | 
               | 
             
             
              |   Cette 
                  entrée située au sommet de la rue Haute Sauvenière 
                  est prévue, au début des années 1980, pour 
                  accéder à la gare par une galerie commerciale 
                  souterraine sous le Cadran.  | 
                | 
              Les 
                  lieux, vingt ans plus tard, sont dégradés et n'inspirent 
                  plus la moindre confiance ! 
                   
                   
                    | 
             
           
          
          
             
               
                    
                   
                    L'entrée 
                    du couloir souterrain est définitivement condamnée 
                    dès 2007. 
                  L'échafaudage, 
                    sur la photo ci-dessus, dissimule l'église Sainte-Croix, 
                    en attente d'une restauration depuis des décennies. 
                  | 
                | 
                
                  Voici, pour le plaisir, le contenu du carré rouge à 
                  l'aube du XXe siècle. | 
             
           
          
          
             
                | 
                | 
               | 
             
             
              |   La 
                  galerie souterraine au début des 
                  années 1980, promise au commerce et devenue rapidement 
                  un passage malfamé.  | 
                | 
              Depuis 
                  le 12/12/2012, l'endroit est devenu un espace événementiel 
                  et culturel nommé « Le Cadran ».  | 
             
           
          2006. 
            Même l'entrée principale de la gare du Palais, rue de 
            Bruxelles, offre un navrant spectacle. La station, pourtant, est fréquentée 
            par de nombreux navetteurs et touristes, avec un trafic quotidien 
            de plus de 3000 voyageurs.  
          
             
               
                  En 
                    2007-2008, la société SNCB-Holding Patrimoine 
                    s'occuope de restaurer les lieux. Pour réduire le risque 
                    de nouvelles dégradations, des caméras sont 
                    installées pour surveiller constamment les lieux. 
                    
                  Opération 
                    de nettoyage des tags   
                  | 
                | 
               | 
             
           
          
          
             
              |   | 
                | 
               | 
             
             
              |   L'entrée 
                  principale de la gare souterraine en 2006, indigne du centre-ville.  | 
                | 
              L'endroit 
                  rafraîchi en 2008.  | 
             
           
          
          
             
              |   | 
                | 
               | 
             
             
              |   On 
                  a parlé un temps d'une nouvelle gare pour 2010 !  | 
                | 
              En 
                  fait, la seule nouveauté depuis fin 2012, c'est le bâtiment 
                  d'entrée du complexe événementiel souterrain 
                  « Le Cadran ».  | 
             
           
          
          
          SÉRIE 
            5 : la place Notger. 
          Jusqu'au 
            milieu du XIXe siècle (cf. première photo ci-dessous), 
            la butte où se trouve la 
            rue Saint-Pierre arrive tout près de la façade 
            occidentale de l'ancien palais des princes-évêques. 
          
             
              |   | 
                | 
               | 
             
             
              |   Vers 
                  1860 (au-delà de la butte et des immeubles de la rue 
                  Saint-Pierre, on aperçoit le clocher de l'église 
                  Saint-Servais).  | 
                | 
              En 
                  1974. 
                   
                    | 
             
           
          
          
             
              |   | 
                | 
               | 
             
             
              |   Gravure 
                  de Milheuser, 1649. La flèche indique la façade 
                  occidentale du palais, à gauche de laquelle se trouvait 
                  autrefois, sur la butte, la collégiale Saint-Pierre.  | 
                | 
              La 
                  collégiale Saint-Pierre en 1735 (gravure de Remacle Le 
                  Loup). Fondé au VIIIe siècle par l'évêque 
                  Hubert, l'édifice a été démoli de 
                  1811 à 1860.  | 
             
           
          
          
             
               | 
                | 
                | 
             
             
              Cette 
                  photo prise en 1982 permet de réaliser la différence 
                  de niveau (quelque cinq mètres) entre la rue Saint-Pierre 
                  et la place Saint-Lambert.  | 
                | 
                La 
                  place Notger et la rue de Bruxelles 
                  en 2013.   | 
             
           
          
          
             
                
                  À 
                    l'emplacement de l'actuelle place Notger, il n'existe autrefois 
                    aucune voie charretière permettant d'accéder 
                    au centre-ville. La rue Saint-Pierre (1a et b) aboutit par 
                    une pente raide (1b) aux rues Neuve (2) et Derrière 
                    le Palais (3). Seule une volée d'escaliers, les degrés 
                    Saint-Pierre (1c), descend vers la place Saint-Lambert.  
                  C'est 
                    en 1841 qu'on décide le principe d'ouvrir une voie 
                    entre la place Saint-Lambert et la rue Neuve (future rue de 
                    Bruxelles). Elle s'appellera la rue Notger (la flèche), 
                    du nom du premier prince-évêque de Liège 
                    à la fin du Xe siècle. 
                  | 
                | 
               | 
             
           
          Les 
            expropriations commencent en 1845 et entraînent la démolition 
            de l'ancienne église Saint-Clément et Saint-Trond (4). 
            La nouvelle voirie est percée en 1846. Vu les différences 
            de niveau, un pont est prévu pour qu'elle puisse passer sous 
            la rue Saint-Pierre. 
          
             
              |   | 
                | 
               | 
             
             
              |   Le 
                  pont Notger. 
                   
                   
                    | 
                | 
              De 
                  nos jours (photo de 2008), à deux pas de là, c'est 
                  la passerelle de la Principauté qui enjambe la rue de 
                  Bruxelles. 
                   
                    | 
             
           
          
          
          
             
              |    
                Dessin 
                  du palais de justice du côté de la place Saint-Lambert. 
                  On y aperçoit le pont Notger, qui ne disparaîtra 
                  qu'en 1860.  | 
             
           
          
          En 
            1842, on projette de restaurer le palais de la place Saint-Lambert, 
            déjà destiné à la justice, pour y transférer 
            le siège du gouvernement provincial, établi jusque-là 
            dans l'ancien couvent des Bons Enfants. L'incendie de ce couvent, 
            en 1845, précipite les événements. 
             
            Le projet de restauration du palais est soumis à un concours 
            que remporte l'architecte Jean-Charles Delsaux. La caserne annexée 
            au palais est rasée (cf. plan en haut 
            de page), et la façade occidentale est totalement remaniée 
            de 1849 à 1853, avec l'ajout d'un hôtel provincial dont 
            le style néogothique s'accorde parfaitement avec l'ensemble. 
            La rue Notger est élargie et rectifiée pour la rendre 
            parallèle 
            à la nouvelle aile du palais. 
          
          
             
              |   La 
                  façade du palais provincial à la fin du XIXe siècle. 
                    | 
                | 
              Dans 
                  les années 1960.  | 
             
           
          
          
          
          En 
            1862, les autorités communales décident de dégager 
            l'espace en face du palais provincial, pour y créer « 
            un lieu agréable de promenade et de rencontre ». Le déblaiement 
            d'une partie de la butte aura lieu en 1867, mais il faudra attendre 
            1872 pour que le parc reçoive ses décorations florales. 
          
             
              |   | 
             
             
                
                    
                    La création du square Notger en face du palais provincial. 
                    À gauche : les immeubles de la rue Saint-Pierre, 
                    au sommet de la butte en partie enlevée. À droite : la 
                    rue Neuve (future rue de Bruxelles). 
                    
                    
                  Le 
                    même endroit à la fin du XIXème siècle   
                    
                  | 
                | 
               | 
             
           
          
          À 
          gauche du square Notger, un escalier monumental relie la 
          place Saint-Lambert à la rue Saint-Pierre, qui mène 
          aux rues Saint-Hubert et Mont Saint-Martin, sur le Publémont. 
          À droite, la rue Saint-Pierre elle-même se termine en aboutissant 
          rue de Bruxelles, en face de la gare du Palais. 
           
           
          
             
              |   | 
                | 
               | 
             
             
              |   Le 
                  square Notger et les degrés Saint-Pierre au début 
                  du XXème siècle.   | 
                | 
              Le 
                  square Notger et la rue Saint-Pierre au début des années 
                  1950.   | 
             
           
          
          
             
              |   | 
                | 
               | 
             
             
              |   Les 
                  degrés Saint-Pierre en 1969.  | 
                | 
              En 
                  2000, avec un mur de béton pour soutenir la rue Saint-Pierre.  | 
             
           
          
          
             
                 | 
                | 
               | 
             
             
              |   En 
                  1969.   | 
                | 
              En 
                  2003.  | 
             
           
          
           
           
          
             
                | 
                | 
              Ces 
                  deux photos (qui m'ont été fournies par Jean-Jacques 
                  EYEN) montrent les degrés et la descente de la rue Saint-Pierre 
                  juste avant les démolitions entamées en 1974. 
                 
  | 
             
           
          
          
             
              |   Depuis 
                  2009, cette appellation a été rendue à 
                  une volée d'escaliers qui relie la place Saint-Lambert 
                  à la rue de l'Official (dans l'îlot Saint-Michel, 
                  près de la passerelle de la Principauté qui enjambe 
                  la rue de Bruxelles).  | 
             
             
              |   | 
                | 
               | 
                  | 
               | 
             
             
              |   Au 
                  début du XXe siècle.  | 
                | 
              Vers 
                  1975.   | 
                | 
              En 
                  2013.   | 
             
           
          
          
             
                
                  Sur 
                    les deux photos qui suivent, le rectangle rouge indique l'endroit 
                    où se trouvaient le square Notger et les degrés 
                    Saint-Pierre. 
                  | 
             
             
              |   | 
             
             
                 
                  En 2006 et une trentaine d'années plus tôt   | 
             
             
              |   | 
             
           
            
          
             
              |   | 
             
             
              |   Cette 
                  photo de 1979 m'a été prêtée par 
                  André DRÈZE, auteur de « Liège, 100 
                  vues aériennes d'une ville millénaire ». 
                  Les degrés Saint-Pierre et le square Notger ont disparu 
                  (1). Un chantier absurde (2) envisage la construction d'un bâtiment 
                  moderne qui cacherait la façade du palais provincial. 
                  La place Saint-Lambert et l'espace Tivoli, de 1977 à 
                  1979, connaissent d'importantes fouilles archéologiques 
                  (3)   | 
             
           
          Autres 
            vues concernant le square Notger : 
          
             
              |   | 
             
             
              |   Avant 
                  la gare néogothique de 1905.  | 
             
           
          
          
          
             
              |   Au 
                  début du XXe siècle, avec la gare de 1905  
                   | 
             
           
          
          
          
             
              |   Après 
                  1911, date de l'installation dans le square de la statue à 
                  gauche sur la photo.  | 
                | 
               
                  Un 
                    chantier et un peu de verdure 
                    en 2007. 
                  | 
             
           
          
          
             
                | 
                | 
               
                  Le 
                    monument modern'style ci-contre est une oeuvre du statuaire 
                    liégeois Oscar Berchmans (1869-1950), élève 
                    de Léon Mignon. Il est dédié à 
                    Georges Montefiore-Levi (1832-1906), ingénieur des 
                    mines de l'université de Liège, industriel, 
                    homme politique et grand mécène. 
                   
                   
                  La 
                    statue représente la Patrie protégeant ses enfants. 
                    Elle en a vu, cette belle Dame, « des amoureux qui se 
                    bécotent sur les bancs 
                    publics », comme le chantait Brassens ! 
                  | 
             
           
          
          
             
              |   | 
                | 
               | 
             
             
              |   La 
                  belle Dame s'en est allée dans le container des encombrants, 
                  lors des incompréhensibles destructions de la fin des 
                  années 1970. 
                   
                    | 
                | 
              Lui 
                  préférerait-on des « œuvres d'art » 
                  constituées de détritus, dans un environnement 
                  de béton (photo de 
                  novembre 2008) ?  | 
             
           
          
          
             
              |   Retrouvée 
                  dans un dépôt et restaurée en 1995, la statue 
                  d'Oscar Berchmans a été exposée dans la 
                  cour de l'hôtel Somzé, en Féronstrée 
                  (échevinat de l'Environnement).   | 
             
             
                | 
                | 
               
                  
                     
                       Depuis 
                          août 2012, elle a été replacée 
                          à proximité de son emplacement originel, 
                          au sommet des degrés des Dentellières 
                          qui relient la rue du Palais et la rue Pierreuse    | 
                     
                     
                       | 
                     
                   
                  | 
             
           
          
          
          
          
          
             
              |   La 
                  gare du Palais et le square Notger au début du XXe siècle.  | 
                | 
               | 
             
           
          
          
             
              |   | 
                | 
             
             
              |  
                 Regards 
                  vers la place Saint-Lambert dans les années 1950 et en 
                  2007   | 
             
           
          
          
             
              |   | 
                | 
               | 
             
             
              | 
 Le 
                  square Notger au début des années 1970, avec son 
                  célèbre magnolia.  | 
                | 
              2008 
                  : un magnolia a été replanté dans le peu 
                  de végétation qu'on a laissé devant la 
                  façade occidentale du palais.  | 
             
           
          
          
          SÉRIE 
            6  : la rue de Bruxelles. 
          
             
                La 
                  rue de Bruxelles et la gare du Palais au début des années 
                  1970.  | 
             
             
               | 
             
           
          La 
            rue 
            de Bruxelles, où se situe l'entrée de la 
            gare du Palais, relie la place Saint-Lambert à la Place des 
            Bons Enfants, dans le quartier du Cadran. Elle est l'assemblage des 
            anciennes rues Notger, Neuve et Table de Pierre (cf. plan en 
            haut de page). 
           À 
            l'origine, c'est la muraille de Notger et ses dépendances qui 
            s'étirent à cet endroit, avec la Légia comme 
            fossé. Après le démantèlement au XIIIe 
            siècle de ce tronçon de rempart, s'établissent 
            là des rangées d'habitations qui vont peu à peu 
            donner naissance à une voie nouvelle qu'on appellera la rue 
            Neuve.  
           C'est 
            en 1863 que la rue Neuve (qui ne l'est plus depuis longtemps) est 
            officiellement rebaptisée la rue de Bruxelles. L'artère 
            est rectifiée et élargie dans les années 1870, 
            lors de la création du chemin de fer de ceinture. En 1877, 
            elle absorbe la rue Table de Pierre (dont l'appellation provenait 
            d'une enseigne du XVIe siècle). 
           
             
              |   | 
             
             
              | 
 Le 
                  plan du quartier à la fin des années 1960, avec 
                  le cours de la Légia 
                  (dessin d'Émile Jeuniaux).  | 
             
           
          
          
             
              |   | 
                | 
               | 
             
             
              | 
 La 
                  gare du Palais, le palais du gouverneur et le début de 
                  la rue de Bruxelles en 1904.  | 
                | 
              En 
                  février 2007, pendant les travaux d'extension du palais 
                  de justice.  | 
             
           
          
          
          
             
              |  
                 La 
                  gare du Palais et la rue de Bruxelles en 1904, en direction 
                  du Cadran, avec le pont d'Arcole (montré par la flèche 
                  rouge). 
                   
                    | 
                | 
              En 
                  octobre 2006 (l'église Sainte-Croix est visible depuis 
                  la destruction des immeubles de la rue de Bruxelles dès 
                  l'extrême fin des années 1970).  | 
             
           
          C'est 
            en 1871 que l'on construit une passerelle pour franchir à pied 
            la tranchée du chemin de fer, à l'emplacement de l'ancienne 
            rue Salamandre. Elle est officiellement appelée la passerelle 
            Saint-Servais, mais les Liégeois prennent l'habitude de la 
            nommer le pont d'Arcole (du nom de la bataille, près de Vérone, 
            où Napoléon Bonaparte défait les Autrichiens 
            en 1796). 
          
             
              |   | 
             
             
              | 
 Le 
                  pont d'Arcole en 1902.  | 
             
           
          Sur 
            la photo ci-dessous (2009), le mur marqué 1 est situé 
            à l'emplacement de l'ancienne passerelle. La flèche 
            indique la tranchée du chemin de fer séparant la rue 
            Fond Saint-Servais (2) et la rue de Bruxelles (3). Au point 4, une 
            dalle recouvre les voies ferrées et a été aménagée 
            en parking : 
           
          
          
          
             
              |  
                 Le 
                  pont d'Arcole à la fin des années 1960, vu depuis 
                  la rue Fond Saint-Servais. Il sera détruit en 1975.  | 
                | 
              Le 
                  même endroit en 2009, avec la collégiale Sainte-Croix 
                  visible depuis qu'on a démoli les immeubles de la rue 
                  de Bruxelles.  | 
             
           
          
          La 
            rue de Bruxelles, du square Notger au Cadran : 
          
             
                | 
                | 
               
                   
                    Le bâtiment central, sur cette carte du début 
                    de XXe siècle, est l'hôtel Notger.  
                  À 
                    sa gauche : le square du même nom et la descente de 
                    la rue Saint-Pierre. À sa droite : la rue de Bruxelles, 
                    avec, dans le fond, le quartier que l'on appelle le Cadran. 
                  | 
             
             
              |   | 
             
             
              | 
 Sur 
                  cette photo de 2008, le cercle rouge indique l'emplacement de 
                  l'ancien hôtel Notger. L'endroit où se trouvent 
                  les rangées de haies a été baptisé 
                  « place Notger » en souvenir de l'ancien square, 
                  et la flèche désigne le chantier de la passerelle 
                  de la Principauté qui va bientôt relier l'îlot 
                  Saint-Michel et la rue Fond Saint-Servais.  | 
             
           
          
          
          
             
              |  
                 La 
                  rue de Bruxelles dans le courant des années 1970. Aucun 
                  des immeubles figurant sur ces deux photos ne connaîtra 
                  la prochaine décennie.  | 
             
           
          
          
          
          
             
               | 
                | 
               
                   
                    Proches d'une gare, de nombreux rez-de-chaussée 
                    de la rue de Bruxelles sont 
                    des bars destinés à la prostitution (photo de 
                    la 
                    fin des années 1960). 
                  | 
             
           
          
          
             
              |   | 
             
             
               
                
                  Les 
                    travaux d'aménagement de la gare souterraine du Palais 
                    àla fin des années 1970. 
                  1. 
                    La gare néogothique peu avant sa démolition 
                     /   2. Le chantier des voies ferrées 
                    (mise à 4 voies)  / 3. Les immeubles de la rue 
                    de Bruxelles en attente de démolition   / 
                      4. Les immeubles du Fond Saint-Servais aussi en 
                    attente de démolition. 
                     
                  | 
             
             
              |   | 
             
             
              |  
                 La 
                  rue de Bruxelles et l'entrée de la gare au début 
                  des années 1980.  | 
             
           
          
          
             
              |   | 
                | 
                | 
             
             
              |  
                
                 La 
                  passerelle de la Principauté en cours de construction 
                  (photos de 2008).  | 
             
           
          
          
             
              |   | 
             
             
              |  
                 En 
                  1982 déjà, on avait commencé la construction 
                  d'un bâtiment moderne au pied de la rue de Bruxelles. 
                  Le chantier inutile a été abandonné après 
                  plusieurs années, pour ne pas masquer la façade 
                  du palais ! Deux tours en béton, futures cages d'ascenseurs, 
                  ont même été érigées, puis 
                  détruites vers 1985.  | 
             
           
          
          
          SÉRIE 
            7 : le Cadran et la place des Bons Enfants. 
          Au 
            sommet de la rue de Bruxelles, se trouve le lieu dit « le Cadran 
            ». L'origine de l'appellation est incertaine : peut-être 
            le souvenir d'un cadran solaire d'antan ? 
          
             
              |   | 
             
             
              |   Le 
                  sommet de la rue de Bruxelles en 1974, avec le carrefour du 
                  Cadran qu'on va bientôt raser complètement. À 
                  gauche (à la hauteur de l'auto qui descend), s'ouvre 
                  la rue Sylvestre qui provient de la rue Haute-Sauvenière. 
                  En face, on distingue la place des Bons Enfants et la rue Léon 
                  Mignon. À droite, commencent les rues de l'Académie 
                  et des Anglais.  | 
             
             
              
  
 | 
             
            
                | 
             
             
              |   En 
                  2009. La démolition des immeubles de la rue de Bruxelles 
                  a dégagé la collégiale Sainte-Croix. La 
                  flèche désigne approximativement l'emplacement 
                  du petit building que surmonte une publicité « Def » 
                  sur la photo précédente.  | 
             
             
               
 | 
             
           
          
             
                | 
                | 
                | 
             
             
              |  
                 La 
                  rue de Bruxelles et la petite rue Sylvestre en 1974-75. Cette 
                  dernière porte le nom (du latin « silva », 
                  la forêt) d'un château légendaire qui aurait 
                  existé là au début du Moyen Âge, 
                  à l'orée des bois du Publémont.  | 
             
             
              |   | 
                | 
               
 | 
             
           
          
          
             
              |   La 
                  photo de gauche nous fait assister, à la hauteur de la 
                  rue Sylvestre, aux démolitions qui frappent le quartier 
                  à la fin des années 1970. À l'arrière-plan, 
                  derrière la grue, une flèche indique le bâtiment 
                  qu'on retrouve marqué sur la photo de droite (au-dessus 
                  de la rue Haute-Sauvenière) 
                    | 
             
           
          
          
             
              |   | 
             
             
              | 
 Vue 
                  aérienne d'André Drèze montrant le chantier 
                  (1) de la mise à quatre voies de la gare souterraine 
                  de Liège-Palais (1978-79). À remarquer aussi le 
                  début des démolitions à l'angle de la rue 
                  de l'Académie (2) et de la rue des Anglais.  | 
             
           
          
          
             
                | 
                | 
                | 
             
             
              |   En 
                  1980.   | 
                | 
              En 
                  1982.   | 
             
             
              |   | 
                | 
               
 | 
             
            
                | 
                | 
                | 
             
             
              |   Au 
                  début des années 1990. 
                   
                   
                   
                    | 
                | 
              En 
                  2000. Un nouveau chantier bouleverse la configuration des lieux. 
                  À remarquer le tunnel ferroviaire et la rampe d'accès 
                  d'un parking souterrain.  | 
             
             
              |   | 
                | 
               
 | 
             
           
          
             
              |   | 
             
            
              | 
 Le 
                  Cadran, de nos jours, depuis 2002 (photo © Galère), 
                  est une esplanade essentiellement destinée à la 
                  circulation des bus, doublée de voies routières 
                  à grand trafic.  | 
             
             
               
 | 
             
             
              |   | 
             
             
              | 
 Nous 
                  avons malgré tout échappé au pire si l'on 
                  en croit ce projet des années 1960, où l'autoroute 
                  urbaine traverse la place Saint-Lambert et se prolonge au pied 
                  de Pierreuse et des coteaux de la Citadelle.  | 
             
           
          
          Contiguë 
            au Cadran, la place des Bons Enfants tire son nom d'un ancien couvent 
            voué 
            à l'éducation des jeunes. 
          
             
                
                  La 
                    présence de ce couvent est attestée, près 
                    du Cadran et de la rue Agimont, dès le milieu du XIIIe 
                    siècle. Différents ordres religieux s'y sont 
                    succédés, mais tous se sont consacrés 
                    à l'instruction des enfants, bien que l'on ait parlé 
                    aussi d'un hospice pour pauvres. 
                  Lors 
                    des événements révolutionnaires de la 
                    fin du XVIIIe siècle, l'établissement est fermé 
                    et tranformé en caserne. Sous les Régimes français 
                    puis hollandais, on y installe des bureaux du gouvernement 
                    provincial. 
                  Un 
                    violent incendie dévaste une partie des lieux en 1845. 
                    Les bâtiments récupérables sont occupés 
                    par les Filles de la Croix, qui ouvrent une maison de refuge 
                    pour filles repenties et jeunes déliquantes. 
                  Ce 
                    qui reste de l'ancien couvent finit par disparaître 
                    progressivement à la fin du XIXe siècle, quand 
                    l'aspect du quartier est profondément modifié 
                    à la suite de l'aménagement du chemin de fer 
                    de ceinture. 
                  | 
             
           
          
          
             
                | 
                | 
                | 
             
             
              |   La 
                  photo de gauche montre la place des Bons Enfants en 1922. Dans 
                  le fond : le tunnel ferroviaire sous la colline de Pierreuse. 
                  Les immeubles soulignés d'un trait rouge se retrouvent 
                  sur la vue de droite, prise 56 ans plus tard.  | 
             
           
          
          
             
              |   | 
                | 
               | 
             
             
              |   En 
                  1999, pendant le gigantesque chantier qui bouleverse une fois 
                  de plus le Cadran et ses alentours.  | 
                | 
              En 
                  2009. 
                   
                   
                    | 
             
             
              |   | 
                | 
               
 | 
             
             
              |   | 
                | 
               | 
             
             
              |   La 
                  place des Bons enfants en 1978, en regardant vers les rues Saint-Séverin 
                  (à gauche) et Léon Mignon (à droite).  | 
                | 
              Vingt 
                  ans plus tard. Les immeubles mis en évidence sur la photo 
                  noir et blanc de gauche se trouvaient accolés au rectangle 
                  rouge.  | 
             
             
              |   | 
                | 
               
 | 
             
            
                | 
                | 
                | 
             
             
              |  
                 La 
                  rue Léon Mignon et la place des Bons Enfants dans la 
                  première moitié des années 1970.  | 
                | 
              Tous 
                  les immeubles de la vue ci-contre ont disparu. Le haut bâtiment 
                  central est l'école de mécanique de la rue Léon 
                  Mignon.  | 
             
             
              |   | 
                | 
               
 | 
             
             
              |   | 
                | 
               | 
             
             
              | 
 L'école 
                  de fine mécanique et d'armurerie de la rue Léon 
                  Mignon (carte postée en 1907).  | 
                | 
              Le 
                  même endroit en 2003. 
                   
                    | 
             
           
          Il 
            subsiste, au Cadran, plusieurs parcelles de terrain non occupées, 
            friches urbaines qui font l'objet de projets immobiliers... 
             
             
             
          SÉRIE 
            8 : la rue de l'Académie. 
          Cette 
            artère est percée en 1881 pour offrir au quartier une 
            voie carrossable plus large et moins pentue que la rue Hocheporte, 
            jusque-là fort fréquentée en dépit de 
            son accès malaisé. Elle reçoit son nom en 1886 
            quand il est décidé d'y établir prochainement 
            les nouveaux locaux du musée et de l'académie des Beaux-Arts 
            de Liège (voir la série 10 consacrée à 
            la rue des Anglais). 
          La 
            flèche ajoutée à ce plan des années 1960 
            indique les bâtiments de l'académie des Beaux-Arts, dans 
            les terrains situés entre la rue de l'Académie et celle 
            des Anglais : 
            
          
            
               | 
             
             
              |   La 
                  rue de l'Académie au début du XXe siècle, 
                  avec l'entrée du musée des Beaux-Arts. Tout ce 
                  côté de la rue a disparu à la charnière 
                  des années 1970 et 80, en vue de la construction d'une 
                  autoroute urbaine.  | 
             
             
               
 | 
             
             
              |   | 
             
             
              | 
 Le 
                  site équivalent de nos jours (photo de 2013), photographié 
                  depuis la gare des bus de Hocheporte. Dans le fond : l'académie 
                  des Beaux-Arts vue par l'arrière, la façade principale 
                  donnant sur la rue des Anglais.  | 
             
           
          
          
             
                | 
                | 
               | 
             
             
              |   L'angle 
                  de la rue de l'Académie (à gauche) et de la rue 
                  des Anglais (à droite), au début du XXe siècle. 
                  Le Cadran est à cette époque le paradis des piétons. 
                   
                   
                    | 
                | 
              L'immeuble 
                  mis en évidence sur la carte postale ci-contre, nous 
                  le retrouvons sur la droite de cette photo prise vers 1977-78. 
                  Le building central en cours de démolition est celui 
                  qu'encadrent les rectangles rouges sur les deux vues suivantes.  | 
             
             
              |   | 
                | 
               
 | 
             
             
                | 
                | 
                | 
             
             
              |   En 
                  1974 depuis Pierreuse et en 1976 depuis un quai de la gare du 
                  Palais.  | 
             
             
              |   | 
                | 
               
 | 
             
             
              |   | 
                | 
               | 
             
             
              |   Les 
                  démolitions rue de l'Académie dès 1978-79. 
                    | 
                | 
              Le 
                  site de la rue de l'Académie en 2013. 
                   
                    | 
             
             
              |   | 
                | 
               
 | 
             
             
                | 
                | 
                | 
             
             
              |   La 
                  rue de l'Académie en 1961. L'immeuble à tourelle 
                  est à l'angle de la rue Agimont.  | 
                | 
              En 
                  2009 ! 
                   
                    | 
             
             
              |   | 
                | 
               
 | 
             
             
                | 
                | 
                | 
             
             
                
                  En 
                    2006. 
                    Le 
                    tunnel routier mène, sous le carrefour Hocheporte, 
                    à la rue Louis Fraigneux. 
                  | 
                | 
              Dans 
                  l'autre sens, en contrebas de la gare des bus de Hocheporte, 
                  le côté rescapé de la rue de l'Académie.  | 
             
           
          
          
          SÉRIE 
            9 : Hocheporte. 
          Il 
            s'agit de l'appellation d'une ancienne porte fortifiée dont 
            l'existence remonterait au début du XIIIe siècle. En 
            ce temps-là, on trouve la graphie « Hacarporte », 
            et Théodore Gobert pense que Hacar est le patronyme d'un propriétaire 
            local, riverain de l'ouvrage défensif. 
          
             
                
                  Ce 
                    plan de 1740 présente l'orthographe « Hochaporte »: 
                  | 
             
             
                | 
                | 
              La 
                  flèche désigne la porte fortifiée, dans 
                  le rempart qui descend de Sainte-Walburge. Le pointillé 
                  est la rue Hocheporte, dont une partie se situe à l'extérieur 
                  des fortifications. 
                1 : 
                  le bastion du Saint-Esprit, au sommet de l'actuelle rue Mississipi 
                  /   2 : le couvent des Jésuites anglais 
                  (actuels bâtiments de la Région wallonne) /   3 : 
                  Le couvent Sainte-Claire (emplacement de l'actuelle académie 
                  des Beaux-Arts) /   4 : l'hospice des orphelins 
                  de Saint-Éloi (actuelle école communale).  | 
             
           
          
          
             
              |   | 
                | 
               | 
             
             
              | 
 Les 
                  ruines de la porte fortifiée et du corps de garde dans 
                  la seconde moitié du XIXe siècle. L'immeuble à 
                  la tour carrée, sur la droite, existe toujours.  | 
                | 
              La 
                  rue Hocheporte est de nos jours coupée en deux par un 
                  réseau de voies rapides. Le cercle indique la tour carrée 
                  dont il est question ci-contre.  | 
             
           
          La 
            porte que l'on voit en ruines sur la première des deux vues 
            ci-dessus n'est pas l'ouvrage primitif, bien plus monumental, qui 
            a été démoli en 1821 sous le régime hollandais 
            (ses matériaux ont servi au réaménagement de 
            la citadelle de Sainte-Walburge). Cette simple voûte en briques 
            a été réédifiée en 1824, pour disparaître 
            complètement en 1886. 
          
             
                | 
             
             
              |  
                 Vers 
                  1880, les rues de l'Académie et Louis Fraigneux n'existent 
                  pas. C'est à la hauteur des escaliers de la rue des Remparts 
                  que la rue Hocheporte reçoit la voie qui descend de Saint-Walburge.  | 
             
             
               
                   
                
  | 
             
            
                | 
             
             
              |  
                 Le 
                  même endroit vers 1960. À droite, une station-service 
                  et la rue Louis Fraigneux ouverte depuis 1940.  | 
             
             
               
                   
                
  | 
             
             
              |   | 
             
             
              |  
                 En 
                  2013.  | 
             
           
          
          
             
                | 
                | 
                | 
             
             
              |   1922. 
                  Ancienne auberge du XVIIe siècle, la maison Magnery porte 
                  le nom de la famille propriétaire, négociants 
                  en grains.  | 
                | 
              Le 
                  même endroit en 2009. 
                   
                   
                    | 
             
             
              |   | 
                | 
               
 | 
             
             
                | 
                | 
                | 
             
             
              |   La 
                  maison Magnery après septembre 1944 (les dégâts 
                  aux alentours sont dus à une explosion provoquée 
                  par les soldats allemands en fuite). 
                   
                    | 
                | 
              Le 
                  site « Magnery » lors des grands chamboulements 
                  de 1979. Des voies rapides vont bientôt relier le Cadran 
                  et Fontainebleau (Sainte-Marguerite).  | 
             
             
              |   | 
                | 
               
 | 
             
             
                | 
                | 
                | 
             
             
              |   La 
                  rue de l'Académie vue depuis le carrefour Hocheporte, 
                  après les destructions de 1944. 
                   
                   
                    | 
                | 
              Début 
                  des années 1980 (photo de Willi Dorren) : tout 
                  un côté de la rue de l'Académie et du carrefour 
                  de Hocheporte a été rasé en vue de l'aménagement 
                  routier du quartier.  | 
             
             
              |   | 
                | 
               
 | 
             
            
                | 
                | 
                | 
             
             
              |   Le 
                  carrefour Hocheporte au début des années 1970. 
                  Le bâtiment désigné par la flèche 
                  est une école communale construite un siècle plus 
                  tôt.  | 
                | 
              En 
                  1979. 
                   
                   
                   
                    | 
             
             
              |   | 
                | 
               
 | 
             
             
              |   | 
                | 
               | 
             
             
               
                 
                  En 
                    1983, avec le creusement du tunnel routier vers Fontainebleau, 
                    que recouvrira une gare des bus. 
                  | 
                | 
              La 
                  même vue en 2013, avec la gare des bus et le complexe 
                  immobilier « Les jardins de l'Académie » 
                  (dans le rectangle).  | 
             
           
          
          
            
                | 
                | 
              L'école 
                  communale Hocheporte en 2004, abandonnée depuis juin 
                  2000 (photo de François 
                  Schreuer). 
                  
                En 
                  2002, la société Progerim de Wemmel achète 
                  l'ancienne école Hocheporte et les terrains s'étendant 
                  en contrebas jusqu'à l'académie des Beaux-Arts. 
                  Selon les plans de l'architecte Claude Strebelle (le concepteur 
                  de la nouvelle place Saint-Lambert), elle va ériger à 
                  cet endroit un complexe immobilier de standing (appartements 
                  et bureaux), avec vue exceptionnelle sur le centre-ville. L'ensemble, 
                  composé de trois immeubles et d'un parc privé, 
                  a été baptisé « Les jardins 
                  de l'Académie ». 
                 | 
             
             
              |   | 
                | 
               
 | 
             
           
          
             
              |   | 
                | 
               | 
             
             
              |  
                 La 
                  façade de l'ancienne école communale Hocheporte 
                  (photo de 2006) a été conservée et intégrée 
                  dans l'un des immeubles du complexe immobilier.  | 
                | 
              Les 
                  deux autres immeubles (photo de 2006) ont été 
                  construits le long des nouvelles voiries qui composent la rue 
                  de l'Académie new-look. 
                   
                    | 
             
           
            
          SÉRIE 
            10 : la rue des Anglais. 
          Cette 
            rue mène du Cadran à la place Hocheporte et à 
            la montagne Sainte-Walburge. 
          Elle 
            doit son nom à un couvent de jésuites anglais établi 
            sur le coteau de Favechamps. C'est au début du XVIIe siècle 
            que ces religieux viennent s'installer là après avoir 
            fui les persécutions anglicanes ; ils y fondent un collège 
            destiné à la jeunesse anglaise qui préfère 
            s'exiler pour profiter d'une instruction catholique. 
          À 
            la fin du XVIIIe siècle, 
            à la suite des troubles révolutionnaires, les lieux 
            sont transformés en caserne, puis subissent diverses affectations 
            avant de devenir, en 1880, un hôpital créé initialement 
            pour les indigents que soignent les Soeurs de Saint-Augustin. 
          L'hôpital 
            des Anglais ferme en 1984. Le CPAS de Liège met le bien en 
            vente, car il ne peut s'en occuper. Les bâtiments se dégradent, 
            abandonnés au vol et au vandalisme. Acquis 
            par la Région wallonne dans l'intention d'y installer un siège 
            décentralisé de son ministère, le complexe est 
            restauré de 1997 à 1999. 
          
             
              |   | 
                | 
               | 
             
             
              | 
 L'hôpital 
                  des Anglais en 1885, vu du bas de la rue du même nom. 
                   
                    | 
                | 
              Le 
                  même bâtiment en 2006, vu de la montagne Sainte-Walburge 
                  et abritant des bureaux de la Région wallonne.  | 
             
           
          Autrefois, 
            il existait, au pied de l'actuelle rue des Anglais, du côté 
            du Cadran et de la rue Fond Saint-Servais, un couvent dédié 
            à Sainte-Claire : 
          
            
                | 
                | 
                | 
             
             
              |  
                 Dessin 
                  de 1880, pendant les travaux d'élargissement de la rue 
                  de Bruxelles. La flèche indique l'ancien couvent des 
                  Jésuites anglais ; la croix désigne la chapelle 
                  du couvent Sainte-Claire. 
                   
                    | 
                | 
              Le 
                  même endroit, avec la rue des Anglais, en 2009. L'ancien 
                  couvent jésuite, après avoir été 
                  un hôpital, est devenu un siège administratif de 
                  la Région wallonne ; le couvent Sainte-Claire a été 
                  remplacé, dès 1895, par l'académie des 
                  Beaux-Arts de la ville de Liège.  | 
             
             
              |   | 
                | 
               
 | 
             
           
          
             
              |   | 
                | 
               | 
             
            
              |  
                 La 
                  petite place Sainte-Claire, du côté de Cadran, 
                  vers 1885. À gauche, le mur du couvent ; dans le fond, 
                  l'avrô (passage surmonté d'une construction) permettait 
                  d'accéder à la rue des Anglais.  | 
                | 
              Le 
                  même endroit de nos jours 
                  (photo de 2006). 
                   
                   
                   
                    | 
             
             
              
  
 | 
                | 
              
  
 | 
             
           
          
          
          
          |