Le parc de la Boverie








Le pont du roi Albert 1er , la place d'Italie et le parc de la Boverie

6. Jardin d'Acclimatation
7. Palais des Beaux-Arts
8. Roseraie
9.
Passerelle Mativa
sur la Dérivation
10. Quai Mativa
11. Pont de Fragnée

 

1. Pont du roi Albert 1er
2. Place d'Italie
3. Rue du Parc
4. Palais des Congrès
5. Meuse

Photo aérienne du parc de la Boverie, GlobalView.


L'actuel pont du roi Albert 1er a été mis en service en 1957. Son prédécesseur, dès la seconde moitié du XIXe siècle, s'appelle le pont de Commerce, ainsi appelé parce qu'il relie l'île de Commerce (les actuelles « Terrasses » ) au parc de la Boverie.

 
Le pont du roi Albert 1er, des Terrasses à la place d'Italie (photo GlobalView 2006).

La Boverie, zone verdoyante entre Meuse et Dérivation (photo GlobalView 2006).

L'île de la Boverie en 1979
(photo d'André DRÈZE, « 100 vues aériennes d'une ville millénaire »).

Le pont de Commerce au tout début du XXe siècle et le pont du roi Albert 1er en 2007 :



 

Le pont de Commerce en 1905.
 
Le pont du roi Albert 1er en mars 2007.


 

Dans le fond, on aperçoit la végétation du jardin d'Acclimatation (parc de la Boverie).

 
Le même endroit un siècle plus tard.


La Boverie est autrefois une vaste zone champêtre composée d'îlots et de pâturages (le lieu tire d'ailleurs son nom des bœufs qu'on y fait paître). C'est à partir de 1853, quand on commence d'importants travaux pour réaménager le réseau fluvial liégeois (suppression de nombreux bras de l'Ourthe et dérivation de la Meuse), que l'endroit devient un quartier chic, avec un parc où les bourgeois aiment flâner.

Créé en 1865, le jardin d'Acclimatation occupe la moitié nord du parc de la Boverie. Il s'agit d'un lieu de promenade verdoyant, agrémenté de plantes exotiques et de plans d'eau. A ses débuts, il comporte même un espace zoologique.

En 1905, ce jardin public prend un essor considérable parce qu'il est choisi comme l'un des sites de l'Exposition universelle et internationale de Liège.


 

L'entrée du jardin d'Acclimatation en 1905, rendue monumentale pour l'Exposition universelle.

 
Au même endroit, le parking à l'entrée du palais des Congrès en 2007.



 

1907 : les maisons, à l'arrière-plan, sont celles de la rue du Parc.

 
La rue du Parc et l'hôtel Holiday Inn en mars 2007.


 

La place de l'Acclimatation, devenue place d'Italie depuis 1918.

 
La place d'Italie en 2007.



 

Le jardin d'Acclimatation vu de
la Meuse en 1906.

 
Le palais des Congrès dans les années 1960 (avec un Sikorsky de la Sabena s'apprêtant à atterrir à l'héliport).

Le palais des Congrès en 2007 (ce bâtiment a été construit à la fin des années 1950).


 

Le jet d'eau du jardin d'Acclimatation au début du XXe siècle.

 
Un jet d'eau a été conservé dans l'actuel parc de la Boverie.


 

Au début du XXe siècle.

 
Un siècle plus tard.


 

La cage aux ours à l'époque du jardin zoologique (fin du XIXe siècle).

 
De cage, il ne subsiste qu'une volière, à proximité du palais des Congrès et de la tour cybernétique de Nicolas Schöffer.

 La tour cybernétique en 1981.

 

Cette sculpture moderne haute de 52 mètres se dresse près du palais des Congrès. Elle est l'oeuvre de Nicolas Schöffer, artisite français d'origine hongroise.

Spectacle son et lumière
lors de l'inauguration en 1961

Cette oeuvre spatiodynamique et cybernétique, grâce à ses capteurs, interagit avec son environnement; elle produit des sons et lumières de manière autonome, en fonction de la lumière, du vent, des bruits extérieurs, de la température, du degré d'humidité...

Bien que classée depuis 1997, la tour de Schöffer se détériore, attendant les fonds nécessaires à sa restauration.



En plein cœur du parc de la Boverie, le palais des Beaux-Arts a été construit à l'occasion de l'Exposition universelle de 1905, à laquelle il était prévu qu'il survive.

Depuis 2016, le musée dit La Boverie abrite les collections permanentes des Beaux-Arts de Liège et un espace destiné à accueillir des expositions temporaires.

 

 

 

 L'architecture du palais des Beaux-Arts est inspirée du Petit Trianon de Versailles, commandé par Louis XV mais achevé sous Louis XVI.

 

À la fin du XIXe siècle, l'endroit est occupé par un célèbre vélodrome qui sert de départ, en 1892, à la première course Liège-Bastogne-Liège.


Le vélodrome de la Boverie à la fin du XIXe siècle.

La pelouse qu'entoure la piste en cendrée sert de terrain, à leurs débuts, au Royal Football Club Liégeois (1892-93) puis à son concurrent le Standard (1900-1904).


Le stade de football du vélodrome de la Boverie, un jour d'hiver vers 1900.
 
Le même endroit en 2007 (les arbres à droite sont ceux que l'on aperçoit sur la vue ancienne).

Dans les alentours, des allées sont destinées aux cavaliers, et les berges de la Meuse, avec la location de canots ou la possibilité de natation, attirent chaque dimanche de nombreux visiteurs. Tout cet ensemble disparaît en 1904 pour faire place aux pavillons de l'Exposition universelle.

 

Le palais des Beaux-Arts à l'époque de l'Exposition universelle de 1905. Devant lui, on aperçoit le pavillon de l'Afrique.

 
La même perspective en 2007.



 

La roseraie au début du XXe siècle.

 

En juillet 2007.


 

Après 1905.

 

Au printemps 2007.

À l'extrémité sud de la Boverie, la passerelle Mativa, destinée aux piétons, relie le parc et le quai Mativa, dans le quartier Vennes-Fétinne. Cet ouvrage élancé en béton précontraint est parfois appelé
« pont Hennebique », du nom de l'ingénieur français qui l'a conçu à l'occasion de l'Exposition universelle de 1905.

 

Le pont Mativa en 1905.

 

En 2007.


 
À cette même extrémité sud du parc de la Boverie, se trouvent les locaux de l'Union nautique.



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