Dans
l'intitulé du titre de cet article, « Exposition universelle
et internationale de Liége », j'ai respecté l'orthographe
d'origine avec un accent aigu sur le « e » de Liége.
Ce n'est qu'en 1946 que les autorités de la ville ont décidé
d'adopter la graphie avec l'accent grave.
À
la fin du XIXe siècle, deux expositions universelles
ont déjà été organisées en
Belgique, à Anvers (1894) et à Bruxelles (1897).
Germe alors l'idée d'en organiser une à Liège.
Initialement,
on envisage l'année 1903, mais l'ampleur des travaux
prévus pour la circonstance reportera l'événement
à 1905 (d'avril à novembre). Finalement, ce n'est
pas plus mal : on pourra en même temps célébrer
le 75e anniversaire de l'indépendance du pays. |
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Plan
des emplacements de l'Exposition universelle de 1905
(à l'exception du site de Cointe dont nous
parlerons plus loin)
SÉRIE 1 : la rectification du cours de l'Ourthe.
Après
bien des hésitations, il est convenu d'aménager l'essentiel
de l'exposition aux Vennes
et à Fétinne.
À
l'époque, l'endroit est plutôt champêtre. À
Fétinne, par exemple, les bras capricieux de l'Ourthe délimitent
des îles, comme celles des Aguesses ou des Cochons, prairies
fréquemment inondées.
Il est donc décidé d'assainir les lieux, en asséchant
divers bras de la rivière et en lui creusant un nouveau lit
plus rationnel et sécurisé (voir page « Vennes-Fétinne-Fragnée
»).
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Les
terrains de Fétinne à la fin du XIXe siècle,
coupés par la ligne de chemin de fer du Nord-Belge. |
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L'avenue
du Luxembourg en 2007, que traverse toujours une ligne ferroviaire
surélévée. |
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Une
excavatrice pendant la rectification du lit de l'Ourthe en ce
tout début du XXe siècle. |
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L'Ourthe
actuelle au niveau du pont de Fétinne. |
SÉRIE 2 : la construction du pont de l'Exposition (pont
de Fragnée).
Ce
pont et celui de Fétinne ont été construits (1902-1904)
pour relier l'entrée principale de l'Exposition universelle
(les actuelles place du général Leman et avenue Émile
Digneffe) et les autres sites établis aux Vennes-Fétinne
(Vieux-Liège, halls).
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Les
fondations des piles en avril 1902. |
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Le
pont de Fragnée 105 ans plus tard. |
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Les
bases des piles fin 1902. A l'arrière-plan : l'église
Saint-Vincent de l'époque. |
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Le
pont de Fragnée en avril 2007.
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En
1903, l'édification de la partie métallique est
confiée à l'usine Cockerill. |
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En
avril 2007.
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En
plus des quatre Renommées (qu'on appele souvent erronément
les « anges », au sommet des colonnes),
de nombreuses statues de bronze décorent le nouveau pont. |
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Le
photographe, en 2007, éprouve parfois des difficultés
à cause de la circulation et de ses panneaux de signalisation...
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...
mais il est toujours possible de trouver un angle plus agréable
: |
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SÉRIE 3 : la construction des halls d'exposition sur le
site de Fétinne.
En
juillet 1903, le chantier de la future exposition reçoit la
visite du prince Albert et de plusieurs hauts fonctionnaires (le souverain
belge, à l'époque, est Léopold II ; le prince
Albert dont il est question est son neveu, le futur roi Albert 1er).
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Tous
ces notables arrivent à Fétinne par le Jardin
d'Acclimatation et le quartier des Vennes.
Près de l'église Saint-Vincent, ils empruntent
la barque du passeur d'eau pour franchir le Fourchu-Fossé,
bras de l'Ourthe qu'on va bientôt combler.
(Davantage de renseignements dans cet
article du blog « Histoires de Liège »).
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Le
prince Albert pose la première pierre symbolique de la façade
d'entrée des halls d'exposition ; il serrera aussi le premier
boulon de la partie métallique du pont de Fragnée.
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La
pose officielle de la première pierre de la façade
des halls d'exposition (1903). On distingue, dans le fond à
droite, l'église Saint-Vincent de l'époque. |
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Les
lieux un siècle plus tard.
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L'entrée
des halls d'exposition en cours de construction (1904). |
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Le
même endroit un siècle plus tard. |
SÉRIE 4 : l'aménagement du parc de la Boverie.
Le
parc de la
Boverie faisant partie de l'Exposition universelle, il
est décidé, pour supporter le trafic que va engendrer
l'événement, de construire un nouveau pont du Commerce
(devenu le pont Albert 1er en 1957) ; la tâche est confiée
à la société John Cockerill, qui termine les
travaux quelques jours à peine avant l'ouverture de l'exposition.
Le
pont du Commerce en 1905 et le pont du roi Albert 1er en 2007
: |
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Le
pont du Commerce, en 1905, permet d'accéder à l'Exposition
universelle par l'entrée du
jardin d'Acclimatation (partie nord du parc de la Boverie),
entrée que l'on rend monumentale pour la circonstance.
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L'entrée
du jardin d'Acclimatation
en 1905. |
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Le
même endroit un siècle plus tard.
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Les
organisateurs de l'Exposition universelle ont choisi le site de la
Boverie pour y installer les palais de prestige. C'est dans ce cadre
verdoyant qu'on bâtit le palais des Beaux-Arts, prévu
pour perdurer.
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La
construction du palais des Beaux-Arts en 1904. |
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Le
Musée d'Art contemporain un siècle plus tard. |
Pour
relier le parc de la Boverie au quartier des Vennes et à Fétinne,
on
construit le pont Hennebique (du nom de l'ingénieur français
qui en est le concepteur) ; on le connaît mieux sous le nom
de passerelle Mativa.
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Le
pont Hennebique en 1905. |
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La
passerelle Mativa en 2007. |
SÉRIE
5 : le site de l'Exposition universelle à Cointe et le
boulevard Gustave Kleyer.
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À
la fin du XIXe siècle, le plateau de Cointe, colline
au sud-est de la ville, est un lieu de
«
sobres herbages », à l'exception de l'observatoire
d'astronomie, d'un petit hameau situé au Batty et de
quelques villas bourgeoises dans un parc privé.
Cliquez
ICI
pour ouvrir une rubrique spécialement consacrée
au plateau de Cointe.
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C'est
dans les zones vertes de Cointe que l'on décide d'installer
une annexe de l'Exposition universelle destinée aux manifestations
agricoles (horticulture, floriculture), aux promenades, aux activités
sportives et aux festivités de plein air.
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1.
Entrées.
2.
Avenue de l'Observatoire.
3. Grand boulevard de Cointe (actuel boulevard Kleyer).
4. Chemin menant aux maisons ouvrières modèles.
A.
Palais de l'horticulture.
B. Salon des orchidées.
C. Serres et matériel horticole.
D. Plaine des sports.
E. Bois.
F. Jardin potager et fruitier.
G. Arbustes d'ornement (rosiers, azalées, rhododendrons).
H. Flore du Japon.
I. Plantes grasses.
J. Yuccas, agaves, aloès.
K. Plantes exotiques à feuillage ornemental (palmiers).
L. Plantes aquatiques (nénuphars).
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En
juillet 1093, le prince Albert visite le chantier de l'Exposition
universelle ; des hauteurs de Cointe, il découvre le
panorama de la ville de Liège. |
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Le
boulevard de Cointe (l'actuel boulevard Kleyer) au tout début
du XXe siècle, avec le café du « Kursaal
». La flèche, à gauche, indique l'endroit
de l'entrée principale de l'Exposition universelle. |
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Le
boulevard Kleyer et le rond-point de la place du Batty en 2007.
À l'emplacement du
« Kursaal », c'est le café « Kleyer
» et sa terrasse, de nos jours, qui participent à
la convivialité du quartier. |
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Le
palais de l'horticulture sur le plateau de Cointe en 1905. |
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Le
hall omnisports et la plaine
des sports en 2007. |
Le
terrain des sports, aménagé près du palais de
l'horticulture, accueille des fêtes de gymnastique, des épreuves
hippiques, des lâchers de pigeons, des démonstrations
automobiles, des concours d'avions ou de montgolfières.
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Un
concours d'aérostiers en 1905. |
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La
plaine de jeux en 2007. |
À
l'époque de l'Exposition universelle de 1905, c'est
Gustave KLEYER (médaillon ci-contre) qui est bourgmestre
de Liège.
C'est
lui qui a l'idée d'aménager sur la colline de
Cointe un boulevard qui permettrait aux visiteurs de se promener
dans les espaces forestiers et de profiter de magnifiques
panoramas de la ville.
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Le
percement du boulevard Kleyer en 1903. Admirez les ouvriers
posant (et pausant)
à côté de leurs brouettes. |
Le
premier tronçon de cette voirie, baptisé « boulevard
de Cointe », est terminé en 1903 (de la place du Batty
à la rue du Bois-l'Évêque) ; il sera prolongé
plus tard jusqu'à la rue des Wallons (1907) puis la rue Henri
Maus (1908).
Ce
sera en 1921 que le boulevard de Cointe prendra le nom de son créateur,
Gustave Kleyer, quand ce dernier cessera ses fonctions de bourgmestre.
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Le
boulevard de Cointe en 1906 (à gauche, dans l'alignement
des arbres). |
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Le
parc de Cointe et le boulevard Gustave Kleyer en 2007. |
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Le
panorama de l'Exposition universelle vu de Cointe. |
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Le
« point de vue » du boulevard de Cointe au tout
début du XXe siècle. |
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Le
même endroit en 2007.
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Une
autre attraction du site de Cointe, pendant l'Exposition universelle,
c'est la visite des maisons ouvrières, construites à
l'extrémité du parc, dans une voirie créée
pour la circonstance et appelée le boulevard Montefiore (près
du GB actuel). Ces habitations dotées d'un grand confort pour
l'époque sont dites « ouvrières » parce
qu'elles représentent ce qu'on fait de mieux en matière
de logement modeste (l'un d'elles a même été meublée
par le célèbre architecte et ébéniste
liégeois SERRURIER-BOVY).
Le
ministre Gustave FRANCOTTE visitant les maisons ouvrières
de l'Exposition en mars 1905 (un mois avant l'ouverture officielle).
Une
maison du boulevard Montefiore portant le millésime 1905 |
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Le
boulevard Montefiore en 1905 et en 2007. |
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Du
côté de la rue des Bruyères.
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SÉRIE
6 : les gares ferroviaires du Palais et des Guillemins.
Autres
travaux de prestige en vue des jours fastes de 1905 : la construction
d'une
nouvelle gare du Palais (près du palais des princes-évêques
de la
place Saint-Lambert, au centre-ville) et l'embellissement
de la
gare des Guillemins (proche de la
place de Fragnée, entrée principale de l'Exposition
universelle).
Les
liens dans le texte ci-dessus envoient vers d'autres pages spécialement
consacrées à ces sujets.
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La
gare du Palais en 1905.
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Au
même endroit, les travaux d'extension du palais de justice
fin 2006.
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La
gare des Guillemins en 1905, avec fiacres et tramways. |
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La
gare des Guillemins dans les
années 1960.
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Quand
le prince Albert et la princesse Élisabeth viennent inaugurer l'Exposition
universelle de Liège, le 27 avril 1905, c'est à la gare des
Guillemins qu'ils arrivent en grande pompe. Il en sera de même,
le 11 mai, lors de la visite du roi Léopold II, qui reviendra
plusieurs fois parce qu'il aime l'aspect grandiose de l'événement.
Les
lanciers en grande tenue lors de l'arrivée, le
11 mai 1905, du roi Léopold II
à la gare des Guillemins. |
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SÉRIE
7 : la visite en images de l'Exposition universelle.
A
gauche, un extrait du plan qui figurait en 1905 dans le guide de l'Exposition
; à droite, les mêmes lieux vus par satellite en 2007
(Google Earth):
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1.
La place de Fragnée (devenue la place du Général
Leman).
2.
La ferme modèle.
3.
Le carrousel des aéroplanes.
4.
Le restaurant de la Haute-Bavière et le Water-Chute.
5.
Le pavillon de la Société des Mines allemandes.
6.
Les Arènes liégeoises.
7.
La Meuse.
8.
Le pont de l'Exposition (l'actuel pont de Fragnée). |
9.
Le Vieux-Liége. 10. Le
monument Zénobe Gramme et le pont de Fétinne.
11. Le nouveau tracé de
l'Ourthe. 12. L'entrée
monumentale des halls d'exposition. 13.
L'église Saint-Vincent. 14.
Le quai et la passerelle Mativa. 15.
La pointe méridionale du parc de la Boverie.
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Imaginons
un visiteur qui débarque place de Fragnée, en
calèche ou par tramway. Une fois le portique d'entrée
franchi, il accède au parc des attractions ; l'avenue
qui le mène au pont de l'Exposition (l'actuel pont
de Fragnée) est devenue l'avenue Émile Digneffe.
Le
prix d'entrée ordinaire est fixé à 1
franc. Les chefs d'entreprise peuvent obtenir des réductions
pour leurs ouvriers, lesquels doivent venir en groupes organisés
à des jours déterminés (n'oublions pas
les problèmes que la condition ouvrière connaît
toujours à cette époque; que le congé
dominical n' a été d'application qu'en juillet
1905).
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Cette
partie de l'Exposition, sur le site de Fragnée, comprend notamment
une ferme modèle, un carrousel d'aéroplanes, un restaurant
bavarois avec son Water-Chute, un café avec vue panoramique,
un lieu de spectacles appelé les Arènes liégeoises...
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La
ferme démonstrative. |
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Le
carrousel des aéroplanes.
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Le
restaurant de la Haute-Bavière, près d'une mini
tour Eiffel permettant une vue panoramique. |
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La
taverne Ober-Bayern et l'attraction spectaculaire du Water-Chute.
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La
descente du Water-Chute. À gauche, le café Panorama ;
à l'arrière-plan, la colline de Cointe. |
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Le gigantesque panorama de la « Mecque au Caire », dans
les flancs duquel est établi un café à orchestre.
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Le
décor médiéval des Arènes liégeoises,
où se déroulent des spectacles de music-hall. |
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Près
des Arènes liégeoises, un jeu surnommé
le « chemin de fer aérien ».
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Pour
quitter le site de Fragnée et gagner le reste de l'Exposition
universelle, le visiteur franchit la Meuse en empruntant le nouveau
pont construit pour la circonstance (cf. plus haut
et le
chapitre « Vennes,
Fétinne, Fragnée »).
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Le
pont de l'Exposition en 1905 (de Fragnée vers Fétinne). |
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Dans
l'autre sens (de Fétinne vers Fragnée).
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Une
promenade en gondole vénitienne lors de l'Exposition
universelle de 1905.
La même perspective en avril 2007 : |
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Si
notre visiteur, en se promenant sur le pont de l'Exposition,
regarde en direction de l'actuel quai Gloesener, il aperçoit
les bâtiments du
« Vieux-Liege », reconstitution historique de monuments
de l'ancien Pays de Liége. |
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L'entrée
du « Vieux-Liége », inspirée par la
Porte d'Amercœur telle qu'elle existait toujours au début
du XIXe siècle. |
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Le
« Vieux-Liége » vu de l'église Saint-Vincent
en 1905.
Le même endroit en 2007 : |
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La
Grande Place du Vieux-Liége évoque l'ancienne
place du Marché de Liège, avec un clocher qui
rappelle la cathédrale Saint-Lambert. Mais le site
propose aussi de découvrir le passé de Dinant,
Durbuy, Ensival, Hasselt, Herve, Huy, Neuville en Condroz,
Saint-Trond, Verviers...
De
nombreuses échoppes invitent à découvrir
l'artisanat régional et les métiers d'antan
; d'autres permettent de bien boire et manger.
Dans
ce cadre pittoresque, sont prévues de nombreuses festivités
: reconstitutions de fêtes traditionnelles, danses populaires,
concours de chant, jeux de quilles...
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Passé
le pont de Fétinne, notre visiteur découvre à
gauche, au-delà de l'église Saint-Vincent, le pavillon
français de l'Agriculture puis celui de l'Extrême-Orient
; à droite, l'entrée monumentale des halls d'exposition,
vaste espace qui permet un tour du monde miniature, vu le nombre de
pays y présentant commercialement leurs spécialités.
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Le
pavillon français de l'Agriculture. |
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Le
pavillon de l'Extrême-Orient. |
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Près
du pavilon de l'Extrême-Orient, l'attraction du toboggan,
devant un gigantesque décor de carton-pâte. |
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L'entrée
des halls d'exposition.
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L'entrée
des halls d'exposition.
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Le
même endroit un siècle plus tard (l'avenue du Luxembourg). |
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Le
premier pavillon à droite, dans la zone des halls d'exposition,
est celui de l'Allemagne, proche de ceux de l'Italie, de l'Angleterre,
de la Chine et des États-Unis.
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L'entrée
des halls est décorée de gigantesques statues
représentant mineurs et métallurgistes. Il est
vrai qu'une importante partie de cette zone est consacrée
au travail de l'acier, spécialité de la région
liégeoise. |
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Les
halls visités, notre visiteur regagne la berge du quai Mativa,
où se trouve le palais de l'Alimentation française (1).
Tout près, le
pont Hennebique (cf. la rubrique « Vennes,
Fétinne, Fragnée ») lui permet de franchir
la Dérivation de la Meuse (2) et d'accéder au parc de
la Boverie (3).
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La
Meuse, la Boverie et la Dérivation vues du pont de Fragnée
en 1905 et
2007 |
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De
l'autre côté du pont, dans les arbres, on aperçoit
la flèche du palais de la Ville de Liège. |
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Le
palais de la ville de Liège.
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Le
cadre verdoyant du parc de la Boverie, dont la partie nord s'appelle
le jardin d'Acclimatation, a été choisi pour accueillir
les palais de prestige et permettre des promenades exotiques. Voici
quelques cartes postales de l'époque, dont certaines sont colorisées
à la mode d'alors :
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À
gauche, le palais de l'Art ancien ; à droite, le palais
de la Femme. |
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Le
palais de l'Art ancien.
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Une
autre vue du palais de la Femme. |
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Le
palais du Canada. |
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Le
palais de l'Afrique et le palais des Beaux-Arts. |
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Le
palais des Beaux-Arts, le seul à avoir survécu
à l'Exposition universelle. |
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Le
palais de l'Algérie. |
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Le
palais de la Tunisie. |
Un
peu d'exotisme oriental au jardin d'Acclimatation avec la
tour chinoise
et les paysages japonais
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Le
restaurant et l'aquarium du jardin d'Acclimatation. |
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L'entrée
du jardin d'Acclimatation du côté du pont du Commerce. |